Patricyan

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Patricyan Castets-Robert

Artiste-plasticienne 

Résidence : Pays Basque
(Europe)

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Artiste-plasticienne aujourd’hui et dans le monde d’aujourd’hui.

Je m’intéresse particulièrement au travail des femmes artistes qui se sont tournées dès les années 1910, puis plus intensément les années 1970, vers ces techniques issues du travail artisanal de femmes autour du fil, du textile, de la broderie, la dentelle : S.Delaunay, N. Gontcharova, Hessie, M.Maglione, L.Bourgeois, G.Amer.

Il y a ces pratiques intégrées dès mon enfance (broderie, couture, tricot, crochet), regardées de près aujourd’hui, d’un autre oeil, avec d’autres matériaux : laine d’inox, tulle d’aluminium, fil de fer perles, peinture, plastique.

Sculptures

Depuis 2001,je pratique l’exploration du monde subtil de l’ouvrage de fils, de ses codes, de son rythme, j’en tire des fils conducteurs, autant de pistes de travail. Gestion du fil, organisation du fil, et je dompte la fibre métallique : un défi.

Les volumes sont réalisés par technique d’assemblage avec comme principaux outils : aiguilles, pinces coupante, pinces de précision, crochets, pinceaux. Je couds, froisse, crochète, plie, brode, applique, juxtapose, attache, fronce, tisse, incruste, imprime.

J’aime chercher dans la texture, dans la vision de l’ouvrage en cours, posé, figé, froissé, abandonné, dans le contraste figuratif-abstrait ; l’abstraction naissant dans le pli, la rupture, la déchirure :

  • 2001-2 : série "Habitacles"
  • 2003-4 : série "Talismans"
  • 2007 "Le poumon"
  • 2008-2010 : "les grandes mues ouvragées"
  • 2011 : sculptures dans le cadre d’appels à projets pour les biennales art-textile contemporain.

Le vide

Des sculptures-enveloppes, autour du vide qui n'est pas rien, porteur de germinations à l'infini, de tous les possibles. Des sculptures en transparence, opacité, le laissent respirer, laissent imaginer la puissance de la vie,il n'y a pas de fermetures.

Architecture

Des abris, des cavernes, des habitacles ; mes sculptures naissent de mon intérêt pour l’architecture, avec la prédominance de la forme ogivale propre à l’Omphalos.

Temps Mémoire

Les travaux du fil accompagnent le cours du temps. Ils sont présents dans de nombreux contes et légendes.

Dans la série "Les grandes mues ouvragées", j’ai souhaité montrer le travail du temps. Les mues sont les traces dune période de l'existence des êtres, l'habitacle devenu trop étroit, ils l'ont quitté dans une enveloppe nouvelle : cycles. 

A partir de la vision des mues trouvées , j’ai travaillé dans un souci de transformation positive : elles sont toutes devenues des ouvrages textiles en cours. Le passé, non plus comme un fardeau, mais réactivé au présent "fonction mémoire activée". Une sorte de mode "recyclage" qui passe du désordre à l’ordre : les toisons, les plumages, les écailles, une matière première qui sera transformée, organisée. Cérémonie de la nature.

Le corps

Parler du corps, de son enveloppe naturelle, de son anatomie, de sa psyché, du langage vestimentaire, de la protection du corps. Le morcellement pratiqué comme un zoom. Je cherche dans tous ces domaines, mais également dans la place du corps dans le monde du jouet, dans le rituel.

Photo-Montage,Performances,Dessin-Numérique

Depuis 2001, mon travail prend forme également à travers ces autres pratiques :

Le travail de l’image est la base de mon travail, mes premiers volumes sont nés du désir de donner les trois dimensions à mes images, "trois" qui se retrouve aussi souvent, dans ma manière d’organiser l’espace ; l’idée du morcellement est récurrente dans la composition. Des dessins à l’encre de 2000, je réalise maintenant des images à partir de photo-montage et de dessin numérique.

Le travail da la performance a commencé par des "cérémonies" in situ et se poursuit aujourd’hui dans une conception virtuelle du street-art depuis 2009. 

Autour d’une fine étoffe : la tente de secours, l’abri frémissant fragile et puissant à la fois, celui qui protège et qui gêne, je présente sur la toile (réseau social facebook) un travail "en live".

"Je montre la tente" est le titre de cet ouvrage en cours. Il est un terrain d’expérimentation autour du textile, de la couleur de l’étoffe, la forme, la symbolique de cet abri, la place d’une certaine forme textile dans la rue, la question de la place de l’individu dans la société, la question du logement, la question de l’urbanisme. A travers des montages-photo, des actions, des dessins, la naissance de la femme-tente, la création de la cape-tente, une iconographie s’inspirant des images pieuses, des volumes : là est rassemblé l’ensemble des champs d’exploration que j’ai mis en route depuis 10 ans.

 
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